Choisir le prénom de son enfant, c’est un moment à la fois magique et angoissant. Entre tradition, coup de cœur, originalité et avis de toute la famille, la tâche peut vite tourner au casse-tête. Et parfois, ce qui semblait être une idée brillante à la maternité devient, quelques années plus tard, une source de regret bien amer. C’est exactement ce que vit aujourd’hui une maman qui, en voulant faire preuve d’originalité, a donné à sa fille un prénom… aux allures de rayon frais.
L’originalité à tout prix… vraiment ?
Certaines personnes choisissent des prénoms simples, classiques, testés et approuvés par les générations précédentes. D’autres, au contraire, veulent se démarquer à tout prix. C’est dans cette logique qu’une mère a décidé d’appeler sa fille Aalyvia, un prénom aux sonorités douces et modernes, mais qui cache un piège inattendu.
À première vue, Aalyvia ne semble ni farfelu, ni moqueur. Mais voilà : au fil des années, la mère s’est rendu compte que ce choix, bien qu’innocent au départ, fait souvent sourire… pour les mauvaises raisons. Car Aalyvia évoque, pour beaucoup, deux choses bien éloignées d’un prénom : un médicament antihistaminique et une marque de yaourt au bifidus actif.
De la maternité au rayon pharmacie
Eh oui, difficile de ne pas faire le lien entre Aalyvia et Allevia, un médicament utilisé contre les allergies saisonnières. Une ressemblance phonétique qui amuse certains… et dérange d’autres. Mais ce n’est pas le plus embarrassant. Ce qui a vraiment déclenché le malaise, c’est l’association avec une marque bien plus célèbre : Activia. Le fameux yaourt censé favoriser la digestion, omniprésent dans les publicités et dans les frigos.
“J’ai donné un prénom de yaourt à ma fille”, confie la mère, mi-amusée, mi-désespérée, sur un groupe Facebook. À l’origine, elle espérait y trouver du réconfort, quelques encouragements, voire des félicitations pour son choix unique. Mais à la place, les commentaires ont confirmé sa crainte : pour beaucoup, Aalyvia évoque bel et bien un produit laitier au bifidus… saveur vanille en option.
Entre doute maternel et réalité quotidienne
Ce prénom, qui semblait si poétique à sa naissance, est aujourd’hui une source d’inconfort pour la mère. Sa fille, elle, semble ne pas en souffrir. À onze ans, elle porte Aalyvia sans plainte particulière. Mais pour sa maman, chaque fois qu’on lui fait remarquer la ressemblance, c’est un petit coup de massue. “C’est moi que ça dérange, pas elle”, explique-t-elle. Une forme de culpabilité maternelle qui pousse même à envisager une démarche de changement de prénom auprès de l’état civil.
Rappelons que la loi française autorise le changement de prénom si l’on justifie d’un intérêt légitime. Et si l’enfant est mineur, la demande peut être faite par les parents. Mais cela reste un processus long, encadré, et pas toujours accepté.
Une leçon pour les futurs parents
Cette histoire, à la fois légère et révélatrice, rappelle que le choix d’un prénom n’est jamais anodin. Même sans volonté de nuire, un nom peut évoquer des images, des marques, ou des situations peu flatteuses. En France, certains prénoms sont d’ailleurs interdits s’ils sont jugés préjudiciables pour l’enfant (adieu Nutella, Fraise ou Titeuf). Mais entre les interdits officiels et les maladresses acceptées, il reste une large zone grise.
Alors, si vous êtes en pleine recherche de prénom pour votre futur bébé, peut-être qu’un petit détour par les rayons du supermarché ou les étagères de la pharmacie n’est pas une si mauvaise idée… histoire d’éviter toute confusion. Et surtout, n’oubliez pas que ce prénom, c’est l’enfant qui le portera toute sa vie. Autant choisir un nom qu’il pourra dire fièrement, sans risquer une blague au goûter.
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